ABBAYE : Le lieu où vivent les moines, sous la direction d'un père abbé.
CAPARAÇON : Housse d'ornement dont on revêtait les chevaux pour les cérémonies ou les tournois.
CHANTEURS : Terme qui désigne à l'époque toute personne se produisant dans un spectacle. Parfois un seigneur les engageait à demeurer auprès de lui ; on les appelait alors des "ménestrels". Ils étaient de simples interprètes, chantant les textes et les musiques des autres, à la différence des troubadours qui chantaient leurs propres oeuvres et étaient ce qu'on appellerait aujourd'hui des auteurs-compositeurs.
CISTERCIEN : Du nom de Citeaux, abbaye des environs de Dijon où fut fondé au début du xii siècle l'ordre religieux des Cisterciens. Leur sens de la vie monastique qui devait être austère, pauvre et tournée vers les travaux des champs, se répandit rapidement et de nombreuses abbayes aux lignes pures et dépouillées furent alors bâties dans toute l'Europe.
CITHARE : Instrument de musique à cordes, constitué d'une caisse de résonance d'où partent deux montants reliés au sommet par une barre transversale. Les cordes sont tendues parallèlement entre la caisse et la barre.
COTTE : Tunique portée au Moyen-âge par les hommes et les femmes. Celles des femmes étaient plus longues. Au XIIe siècle, les vêtements des seigneurs devinrent moins rustiques, plus dégagés, d'étoffes plus fines, parfois brodés ou ornés de fourrure.
COUR : À l'origine, dans les châteaux, la cour était la partie intérieure délimitée par les murs d'enceinte. Le seigneur administre le domaine, et, au fil du temps, le terme de "cour" désigna plus largement le lieu où s'exerçait son pouvoir, aussi bien militaire qu 'économique et juridique. Au XIe et au XIIe siècles, les cours des seigneurs commencèrent à jouer un rôle culturel important, notamment celle du duc de Normandie, du comte d'Anjou et surtout celle d'Aliénor d'Aquitaine, en donnant une grande place à la littérature et à la poésie des troubadours.
DESARCONNE : L’arçon est la partie supérieure de la selle; le chevalier désarçonné est celui que son adversaire a fait tomber de selle, grâce à un coup de lance bien placé.
DONJON : Il s'agit de la partie la plus haute du château, donc la mieux défendue, celle où l'on se réfugiait en cas d'attaque.
ECUYER : Celui qui assiste le chevalier en portant son écu, c’est-àdire son bouclier, et s'occupe plus généralement de ses armes et de ses chevaux.
ETAL : Table sur laquelle sont exposées les marchandises à vendre dans les foires et les marchés. Dans les foires importantes, les étals étaient parfois constitués de structures fixes ou démontables, sortes de kiosques en bois installés dans les emplacements prévus pour le commerce.
ETENDARD : Drapeau rectangulaire, peint ou brodé, qui porte les armes du chevalier.
FAUCON : Oiseau rapace, capable de descendre en pique sur sa proie à une très grande vitesse. Il était dressé au Moyen Âge pour chasser d'autres oiseaux. Son dresseur le gardait sur son poing fermé et ne le libérait de son capuchon de cuir qu'au dernier moment. La chasse au faucon était un passe-temps très prisé. On donnait souvent un faucon en récompense au vainqueur d'un tournoi.
HARPE : Instrument de musique à cordes de longueurs différentes
on en joue en pinçant les cordes, tendues entre une caisse de résonance
et un cadre.
HERAUT : Celui qui, à l'intérieur de la ville et aux alentours, était chargé d'annoncer les nouvelles concernant l'ensemble de la population. Il pouvait aussi avoir le rôle de simple messager.
JONGLEUR : Dans les grandes occasions comme les fêtes, les foires ou les tournois, des artistes itinérants aussi appelés "jongleurs" venaient se produire. Les jongleurs savaient distraire leur public de mille manières, en étant acrobates, saltimbanques, dompteurs d'animaux, faiseurs de tours ; ils jouaient aussi de la musique et chantaient.
JOUTE : Combat que les chevaliers (les "jouteurs") se livraient, deux à deux, durant les fêtes du Moyen- âge.
LANGUE D'OC : Dans le parler médiéval du sud de la France, "oui" se disait "oc" (on disait "oïl" dans le nord). À partir de la fin du XIe siècle et jusqu'au début du XVIe, les troubadours composent leurs textes en langue d'oc. Deux langues issues de la langue d'oc médiévale sont encore parlées aujourd'hui dans les campagnes françaises l'occitan au sud-ouest et le provençal ait sud-est.
LICE : Terrain où s'affrontent les adversaires lors d'une joute ou d'un tournoi.
PENNONS : Petits étendards, taillés généralement en forme de triangles très pointus, qui sont fixés en haut des lances.
PSALTERION : Instrument de musique médiéval composé d'une caisse de résonance plate, en forme de triangle ou de trapèze, sur laquelle était tendu un nombre variable de cordes. Par l'adjonction d'un clavier, il donnera naissance plus tard au clavecin.
SAINT-JEAN-D'ACRE : Nom donné par les Croisés à la ville d'Acre, port de la Méditerranée, sur l'actuelle côte israélienne. Sur la route de Jérusalem, cette forteresse fut prise et perdue plusieurs fois par les Croisés. Elle était tombée en 1187 aux mains de Saladin, sultan d'Egypte et de Syrie. Ce fut pour la délivrer que la troisième croisade fut lancée, menée par le roi de France Philippe-Auguste et le roi d'Angleterre Richard Coeur de Lion.
SALTIMBANQUE : Ce mot, qui vient de l'italien et veut dire "celui qui saute en banc" (c’est-à-dire sur la table), désigne tout acrobate qui distrait le public grâce à son adresse et à sa souplesse.
TOURNOI : Grande fête guerrière durant laquelle les chevaliers du Moyen-âge s'affrontaient par équipes, dans des combats qui pouvaient être parfois dangereux.
VIOLE (ou VIELLE) : Instrument de musique médiéval à cordes frottées par un archet. De sonorité douce, la vielle a souvent accompagné les chansons des troubadours.
VIELLE à ROUE : Ancien instrument de musique à cordes, dans lequel une manivelle à roue remplace le frottement de l'archet.
VULGAIRE : On appelle "vulgaires" les langues locales qui ont peu
à peu remplacé le latin. Le latin, langue universelle dans tout
l'empire romain, déclina en même temps que la civilisation romaine
était affaiblie par les invasions barbares.
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