L' habitation médiévale nous est d' autant mieux connue que de
nombreux exemplaires en sont encore conservés parmi nous.
Le plan en est simple : une salle plus ou moins grande, où l' on vit.
On y travaille, on y reçoit, on y fait la cuisine, on y mange, on y dort.
C' est ainsi qu' erraient, récemment encore, trop de nos fermes de l'
Ouest. Cette pièce commune et à tout faire sera l' habitation
des campagnards aussi bien que des bourgeois, et même des seigneurs voire
hauts justiciers. Tout au plus ceux-ci auront-ils des murs de moellons quand
le vilain se contentera de torchis.
Cependant, à côté de la maison d' habitation, il faudra
creuser la cave pour le vin, édifier le grenier pour le grain, la grange
pour le blé à battre, le hangar pour le foin et les charrettes,
l' étable, la crèche, la porcherie. L' habitation campagnarde,
du noble ou du manant, s' entoure donc de bâtiments d' exploitation dont
le nombre et la taille varient avec l' importance des terres, donc avec la richesse
du personnage.
Ce plan si simple est altéré ou compliqué dès que
la vie cesse d' être familiale. Qu' il y ait un grand nombre de personnes
réunies, il faudra, ou les pourvoir de logements distincts, ou réserver
des pièces séparées aux différents actes de la vie.
La première solution est accueillie par de grands personnages : Saint
Louis mangeait souvent et tenait salon dans sa chambre. Des chevaliers y couchaient
au pied de son lit. Au-dessous de la sienne, avec laquelle elle communiquait
par un petit escalier privé, était la chambre de la reine, qui
vivait avec ses dames. Ainsi chacun des principaux personnages avait son appartement
où il logeait avec ses familiers. La cuisine formait un domaine à
part, dévolu au peuple hiérarchisé des cuisiniers. A part
également, la grande salle où l' on pouvait tenir la cour, réunir
une assemblée, donner un banquet. La seconde solution était adoptée par
les ordres monastiques qui ont le dortoir commun, cloisonné ou non en cellules,
le réfectoire, la salle du chapitre, la librairie, la cuisine, l' hôtellerie...
En ville, l' espace étant mesuré et le terrain cher, il faut, au lieu
de l' étalement, prévoir l' édification en hauteur. Chaque foyer
a généralement sa maison. Pour l' artisan, elle comporte ou non une cave, une
pièce au rez-de-chaussée qui est atelier et boutique ; parfois
aussi, dans sa partie arrière, elle tient lieu, grâce à
sa cheminée, de cuisine et de salle à manger. A moins qu' au premier,
reliée directement à la rue par un escalier droit, ne soit la
salle à tout faire. Au second un grenier ou des petites chambres desservies,
soit par un escalier intérieur communiquant avec la salle, soit par un
escalier à vis donnant dans la courette. Le plan dessine un rectangle
dont le plus petit côté est sur la rue. D' où vient qu'
on a « pignon sur rue ». Le plan se modifie avec la richesse et
des moeurs moins simples : attenant à la chambre sera la garde-robe.
On prévoit, au XVe, une salle à manger. Les collectionneurs auront
une librairie. Tout château a sa chapelle, des demeures plus petites,
un oratoire.
Enfin des palais, tel celui de la comtesse d'Artois, comportent des pavillons
destinés à l' amusement des invités ou du public admis,
par des moyens dignes de nos baraques de la foire (automates, trappes, meubles
à surprises, etc.).
Les matériaux de la maison sont, suivant les endroits, la fortune des
habitants ou les habitudes des maçons, le moellon, la pierre de taille,
le torchis. le pisé. Les charpentes, belles, légères et
solides, inattaquables par les insectes, sont de coeur de chêne. La couverture
est d' ardoises, de dalles de schiste ou de lave, de tuiles plates ou rondes,
de planchettes ou de chaume. Pas de gouttières au bord des toits, mais,
pour les grands édifices, des gargouilles.
Le sol intérieur est souvent dallé. A l' étage des maisons,
un plancher forme le plafond de la pièce inférieure. De la terre
battue habituellement, au rez-de-chaussée des demeures paysannes, et
dans les greniers. La lumière pénètre par des fenêtres parfois petites, parfois
au contraire assez grandes pour occuper presque toute la surface de la façade
: les rues sont étroites, et il faut voir clair. Peu de vitraux sauf dans les
églises, mais du papier ou de la toile huilés ou encaustiqués, des grillages
d' osier ou de bois. Des volets de bois plein, extérieurs au rez-de-chaussée,
intérieurs aux étages, complètent la fermeture. En Angleterre, jusqu'au milieu
du xiie siècle, on trouve dans les halls seigneuriaux l' âtre au milieu
de la salle, la fumée s' échappant comme elle peut par un trou du toit
(on nous assure queue fortifie ceux qui la respirent et contribue à la durée
des poutres queue enduit). Ailleurs on édifie de grandes cheminées, généralement
adossées, dans la cuisine et la salle, avec un banc de pierre sous le manteau.
La cuisine comporte un évier avec écoulement à l' extérieur. Quant à
l' eau, il faut aller la chercher dans le puits de l' immeuble ou du quartier,
ou bien à la fontaine. Les latrines sont une commodité dont les architectes
sont soigneux de pourvoir leurs clients avec abondance. L' idéal réalisé
en certains couvents et châteaux est d' en avoir autant que de lits. Ce sont,
toutes les fois que faire se peut, des logettes en encorbellement (dont le siège
s' ouvre sur une rivière, pour les riverains, sur une fosse d' aisance parfois
garnie de cendre de bois désodorisante et antiseptique. A Paris, il semble qu'
on ait eu quelque mal à assurer la vidange régulière, faute de volontaires
en nombre suffisant pour le métier de Maître Pipi
La maison de ville, ou la baraque, la « loge » de foire est individualisée
par une « enseigne » : statue de saint, emblème de fer forgé,
peinture d' animal, d' outils, de scène pieuse. On habite « à
l' image Notre-Dame » ou « à l' enseigne du Cheval-Blanc.
Le besoin de sécurité, dans un pays ouvert aux coups de mains,
oblige les gens du moyen âge, surtout sur le continent, à fortifier
leur demeure ou à se ménager, facilement accessible, une sûre
position de repli. Les premières défenses seront le fossé,
le talus et la palissade armée de ronces (et l' on a un plessis) ; puis
on fera des enceintes de pierre et l' on a le château (maison ou village
fortifiés) ou la ville forte (agglomération plus importante).
Cette nécessité d' une défense fort coûteuse à établir, et dont le tracé s'
inspirait à la fois de considérations stratégiques et d' un désir d'
économies, obligea les maisons à se serrer, voire à s' élever,
les rues à être étroites. L' espace non bâti, qui reste important en Angleterre
sauf au contre même de la ville, congestionné, se réduit ailleurs à une place
et un cimetière autour de l'Eglise, parfois quelques petits placitres sur l'
un desquels s' élève le pilori, à des jardins de couvents, aux
courettes des habitations. On construit même sur les ponts : ceux de Paris,
par exemple, sont entièrement bordés de maisons, des deux côtés. De même à Londres,
Bristol, York. Les rues ont souvent un tracé irrégulier qui paraît à nos yeux
fort pittoresque. Il ne semble pas qu' il ait été systématiquement recherché,
encore qu' on en ait tiré parti avec goût, car lors des créations de villes
neuves et bastides, les urbanistes du temps qui n' étaient à vrai
dire que des arpenteurs, tracèrent des rues parallèles et perpendiculaires,
découpant des blocs réguliers, comme on le voit à Aigues-Mortes, à Montferrand.
Dans les agglomérations plus anciennes et relevant souvent de seigneurs différents,
telle Limoges grandissant simultanément autour de l' évêché
et du château des Comtes, il eut été malaisé de corriger
par des plans d' ensemble et au détriment de droits établis, l'
anarchie née de lotissements spontanés.
Les rues du moyen âge étaient souvent fort sales, faute d' une
organisation adéquate de voirie. La puanteur de Paris fit défaillir
Philippe Auguste. En principe, chacun était responsable du devant de
sa maison et devait, d' abord, ne pas le salir ni l' encombrer de détritus,
de matériaux ou de gravats, ensuite le nettoyer. En fait, lorsque L'
espace bâti eut dévoré les cours et les jardins, il fallut
bien jeter les immondices devant la porte, les animaux lâchés en
liberté, chiens et surtout cochons, sans parler de la volaille, se chargeant
d' en enlever ce qu 'ils pouvaient en manger. C' est ce que l' on voyait, récemment
encore, en certains de nos villages. A Paris, la circulation des pourceaux fut
interdite vers le milieu du xiie siècle, lorsque l' un de ces animaux
eut provoqué la chute de cheval et la mort du fils aîné
de Louis VI. A Paris, la circulation des pourceaux fut interdite vers le milieu
du xiie siècle, lorsque l' un de ces animaux eut provoqué la chute de cheval
et la mort du fils aîné de Louis VI. De temps en temps, les particuliers frétaient
un tombereau et procédaient à l' enlèvement de leurs ordures. Des entreprises
privées s' en chargèrent également, après accord avec les intéressés. Les rues,
généralement non pavées, continuèrent pourtant à être mal tenues, les vases
de nuit étaient couramment vidés par les fenêtres. Saint Louis, traversant nuitamment
les rues de Paris, reçut un jour sur son manteau le contenu d' un urinoir, le
propriétaire ayant omis de prévenir, vu qu' il n' était pas l' heure
des passants. Le roi, assez maître de soi pour ne point se fâcher, octroya même,
après enquête, une prébende (bourse d' étude) à l' auteur de l' accident,
un étudiant qui ne se levait si tôt que pour se mettre à travailler. A la Fête-Dieu,
lors d' une entrée de prince, la ville, saisie d' ardeur, nettoyait les rues
que l' on jonchait d' herbes et de joncs, et tendait draps ou tapisseries sur
les façades.
L' écoulement des eaux usées se faisait dans certaines villes,
tel Paris, par un système d' égouts débouchant dans la
rivière. (A Strasbourg, ce confluent était judicieusement choisi
pour y faire faire la trempette à certains malfaiteurs, sous les yeux
moqueurs d' un cercle de badauds.) D' autres villes se contentaient de ruisseaux,
où l' on faisait de temps en temps courir de l' eau propre, ainsi à
Limoges. A Salisbury, on avait creusé des dérivations de la rivière.
Cette eau propre était amenée par des systèmes d' aqueducs,
renouvelés des Romains, ou mieux et plus souvent par des conduites en
bois, en fer ou en plomb, dont le tracé tenait compte des propriétés
du siphon. Elle était distribuée par des fontaines dont beaucoup
ont malheureusement disparu, notamment au xviie siècle.
L' éclairage urbain était rare et pauvre. Cependant au moment
des foires, une ville comme Provins faisait éclairer les angles des rues. De
même en cas de représentation de Mystères, d' incendies ou d' « effrois ». En
ce cas, on priait même les bourgeois d' allumer chacun un fanal devant sa maison.
De dévotes gens subventionnaient l' entretien d' un luminaire devant une statue.
Pour la sécurité des rues, on fermait par des chaînes les quartiers mal famés.
La circulation nocturne était d' ailleurs interdite en principe dans les villes
depuis le couvre-feu jusqu' à l' aube. Le port d' armes fut aussi, et à bien
des reprises, prohibé, ce qui montre que, la prescription n' étant pas
observée par les malandrins, les honnêtes gens s' en affranchissaient par une
juste précaution.
Cependant au moment des foires, une ville comme Provins faisait éclairer
les angles des rues. De même en cas de représentation de Mystères,
d' incendies ou d' « effrois ». En ce cas, on priait même
les bourgeois d' allumer chacun un fanal devant sa maison. De dévotes
gens subventionnaient l' entretien d' un luminaire devant une statue.
Pour la sécurité des rues, on fermait par des chaînes les
quartiers mal famés. La circulation nocturne était d' ailleurs
interdite en principe dans les villes depuis le couvre-feu jusqu' à l'
aube. Le port d' armes fut aussi, et à bien des reprises, prohibé,
ce qui montre que, la prescription n' étant pas observée par les
malandrins, les honnêtes gens s' en affranchissaient par une juste précaution.
Le mobilier d' une maison aussi simple que l' habitation médiévale
est aussi fort sommaire et se réduit parfois au lit et à la huche,
meubles taillés à coups de haches dans des planches épaisses.
Le lit est souvent de grande taille puisqu' il reçoit ordinairement de
deux à six personnes (les filles de l' ogre, dans le Petit Poucet, couchaient
dans un fit du moyen âge). Chez les très pauvres, C' est une caisse
que l' on remplit de foin, un sac bourré de paille servant de traversin.
Généralement, il est mieux monté, garni d' une paillasse
et d' une ou plusieurs couettes de plumes : « être couché
sur un lit de plumes » sera l' expression ultime du confort.
On le garnit de draps, de lin ou de chanvre, fins ou rudes, suivant la fortune
du possesseur, ou l' habileté de sa ménagère. Cependant,
de très pauvres gens, et certains monastères, se passent de linge
et n' ont que des couvertures de serge. (On se couche en ce cas sans se dévêtir,
sinon de son manteau et de sa cotte.) Les draps ne sont pas bordés, mais
traînent jusqu 'à terre, ou pendent. Le traversin est roulé
dans le drap de dessous, et le drap de dessus est « renversé »,
comme de nos jours, sur les couvertures. Celles-ci sont faites généralement
de serge. Pour l' hiver, on a des couvertures fourrées, d' hermine ou
de vair, chez les grands de la terre, de renard ou de lapin chez les gens du
peuple. L' on connaît aussi les couvre-pieds piqués, garnis de
laine ou de plume. Le coffre ou huche, souvent muni de quatre pieds, au moins
lorsqu' il est destiné à être posé sur un sol de terre battue, a le double usage
d' armoire et de siège. On y range les vêtements soigneusement roulés, ainsi
qu' on le fait encore en certaines de nos campagnes, le linge parfumé de racine
d' iris, de lavande ou de safran, les papiers ou les parchemins (ventes, quittances,
prêts ... ), l' argent serré dans une bourse de cuir ou un sac de toile. Le
coffre est souvent muni de lourdes ferrures et d' une ou deux imposantes serrures.
Mais le propriétaire prend soin de le garder tout auprès de son lit ou, s' il
a un petit coffre destiné aux objets les plus précieux et aux papiers, sous
son lit. Ainsi évite-t-il d' être dérobé la nuit. Dans les grandes maisons
où la garde-robe requiert un local spécial, contigu à la salle, les coffret;
d' argent et de vêtements 8 9 y trouvent entreposés. Quand le mobilier se complète,
il comprend une table souvent montée sur tréteaux, ce qui permet de l' ôter
sitôt qu' on a fini de,l' utiliser (nous disons encore ôter la table au sens
de desservir, après un repas ; l' expression, pour le moyen âge, doit être prise
au pied de la lettre). Quand la table est massive (notamment dans les cuisines
ou dans les salles à manger c' est-à-dire dans les pièces dont l' usage
est spécialisé), elle est souvent assortie d' un certain nombre d' escabeaux
à trois ou quatre pieds, que l' on range sous elle. Quant aux sièges,
et outre ces escabeaux, notons une chaire ou cathèdre à une ou deux places,
qui est réservée au maître de la maison ou à la personne la plus considérable
(dans une cuisine importante, elle revient au maître queux), des bancs qui sont
des coffres à dossier, et qui sont dévolus aux personnes que l' on veut honorer.
Pour donner à ces sièges de bois dur un peu de confortable, on les recouvre
de coussins. Au XIIIe siècle, bien des intérieurs sont encore dépourvus de meubles
pour s' asseoir. L' on use alors de bottes de paille que l' on recouvre d' une
étoffe si l' on veut faire honneur à un hôte ou si l' on a des habitudes
de luxe. Les étudiants écoutaient leurs cours assis à même la paille, mais un
roman du temps nous montre une fille d' empereur installée dans sa chambre,
avec ses suivantes, sur des bottes de paille recouvertes de cendal brodé d'
armoiries, et appuyée au lit qui lui sert de dossier. Ce genre de siège avait,
en hiver, l' avantage d' être chaud. Les églises ont quelques armoires,
meubles massifs ; les particuliers aussi, dès le XIVe siècle. Les maisons riches
complètent leur mobilier par des tapisseries qui permettent de renouveler le
décor, de recréer son chez-soi au cours des déplacements si fréquents dans la
vie des grands. En hiver, elles interceptent les courants d' air; enfin elles
permettent, à l'instar des paravents japonais, de découper dans les salles communes
des salons particuliers. Aussi appelle-t-on chambre un ensemble de tentures.
Sur le sol, des fourrures, parfois, mais plus généralement des jonchées, de
paille en hiver, de joncs, de glaïeuls et de plantes aromatiques (menthe, verveine,
etc.), en été. Le palais royal, quand il les renouvelait, envoyait à l' Hôtel-Dieu
les pailles mises au rebut. Au XIIIe siècle, on a quelques tapis, Notons qu
'aux jours de fête (passage d' un prince, d' une procession), les rues étaient
ornées comme un intérieur riche : jonchées d' herbes et de fleurs sur le sol,
tapisseries ou étoffes tendues sur les murs. Cette décoration a prévalu jusqu'
à nos jours dans nos villes de l' Ouest pour les processions de la Fête-Dieu.
L' outillage domestique est assez réduit en types, mais abondant en nombre,
au moins au XIVe siècle, puisque chaque maison est le siège d' un artisanat
familial. La vaisselle est souvent simple poterie de terre ou d' étain
(écuelles, où l' on mange à deux les mets liquides, plats, cuillers, brocs pour
la boisson), par de la boissellerie (hanaps, tonnelets précieux et l' eau-de-vie,
plats, cuillers). La cuisine est pourvue comme celle de nos fermes : l' on y
trouve au moins un trépied (puisque l' on cuit dans l' âtre), une ou plusieurs
marmites de terre ou d' airain, une poêle d' airain, une louche, un pilon et
un mortier pour préparer diverses sauces, notamment l'aillée qui est un des
principaux assaisonnements de la cuisine médiévale et dont l' usage, depuis,
a tendu à se restreindre au Midi. Les maisons importantes multiplient le nombre
de ces ustensiles, ajoutent des grils, des pots de cuivre, des landiers, des
broches. De plus, généralement, dans la cuisine ou ses dépendances on trouve
une cuve à faire la lessive et à prendre des bains, des tonneaux, un charnier
pour le lard, une hache à fendre le bois, des seaux, une pelle, des balais,
une bassinoire, souvent un pétrin. Ainsi prépare-t-on pour la consommation familiale
les produits du domaine, ou ceux des alentours achetés au marché. Le laboureur
tend à se suffire en tout point, ayant son grain pour le pain, son lard, ses
confits, ses viandes salées ou fumées, ses confitures, son miel, son eau-de-vie,
son vin, son linge et ses étoffes, le tout fait à la maison de ce qui avait
crû sur le domaine. Ainsi fera-t-on encore au Canada français, en Roumanie....
jusqu 'à tout récemment.
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Fond sonore: Raimon de MIRAVAL - Selh que non vol
Disponible sur l' album: Troubadours Vol 2 Clemencic Consort